Vie et œuvre de Frédéric Ozanam

Cette maison porte le nom du bienheureux Frédéric Ozanam (1813-1853), fondateur des Conférences Saint Vincent de Paul, groupes de jeunes chrétiens laïcs se réunissant pour prier, réfléchir et travailler ensemble à soulager les pauvretés.

Les Conférences sont placées sous le patronage de Saint Vincent de Paul et représentent aujourd’hui un millier de membres en France et huit cent mille dans 150 pays.

Frédéric Ozanam a été béatifié par le Pape Jean-Paul II à Paris le 22 août 1997, à Notre-Dame de Paris, à l’occasion des JMJ. Il est fêté le 9 septembre.

Quand a-t-il vécu?

Portrait Frédéric Ozanam

1813 : naissance à Milan, ville alors française
1833 : fondation de la première Conférence de Charité
1836 : avocat à Lyon
1839 : professeur de droit commercial à Lyon
1841-1852 : professeur de lettres à la Sorbonne
1841 : mariage avec Amélie Soulacroix
1845 : naissance de leur fille Marie
1853 : mort à Marseille à 40 ans (tombeau dans la crypte de l’église Saint-Joseph des Carmes à Paris)
1997 : béatification

Qui est-il ? Un saint laïc

Un enfant choyé, mais éprouvé

Le fils d’un médecin, qui a beaucoup soigné gratuitement, et d’une mère très pieuse.
Le cinquième enfant d’une famille de 14 enfants, dont 11 meurent en bas âge.
Un adolescent assailli par les doutes et le scepticisme, puis renforcé dans sa foi.

Un intellectuel brillant

Étudiant brillant, très doué, polyglotte (il parlait 8 langues).
Docteur en droit et avocat, pour contenter son père.
Journaliste pour diffuser et défendre ses idées.
Agrégé de lettres et docteur ès lettres, par goût.
Universitaire, professeur de littérature étrangère à la Sorbonne pendant 12 ans.
Professeur brillant, passionné et soucieux de la jeunesse.
Précurseur de la doctrine sociale de l’Église.

Un laïc

L’époux aimant d’Amélie Soulacroix.
Le père de famille attentif d’une fille unique, Marie.
Un ami sincère et fidèle.
Un entraîneur d’hommes.

Un ami des pauvres

Fondateur, « âme » et théoricien de la Société Saint-Vincent de Paul.
Visiteur et ami des pauvres.

Un homme de prière

Qu’a-t-il fait ? Une vie au service de l’intelligence et des pauvres

Une charité vécue en actes

Il a créé la Société de Saint-Vincent de Paul, l’a portée et développée.
Il n’a cessé de visiter et d’aider les pauvres, par souci de rompre leur solitude et leur isolement, mais aussi pour mettre la main dans leurs plaies et aimer en eux le Christ.
Il a donné sa vie et ses forces au service des autres jusqu’à l’épuisement, la maladie et la mort à 40 ans.

Une intelligence au service de la vérité

Il a cherché à concilier foi et raison par son action, par son enseignement auprès des étudiants et par ses écrits.
Il a cherché à réconcilier christianisme et valeurs républicaines et, pour cela, il a été le co-fondateur d’un journal avec Lacordaire, L’ère nouvelle.
Il a défendu les idées et les valeurs chrétiennes dans un contexte agnostique, voire hostile ; il a contesté les idées rationalistes.
Il a été l’instigateur des conférences de Carême de Paris.
Il est l’un des précurseurs de la doctrine sociale de l’Eglise, par sa dénonciation du libéralisme, de l’exploitation des faibles par les plus forts, des inégalités économiques et sociales, par sa réflexion sur les droits des ouvriers etc.